Issu du communiqué final du Sommet européen de Paris (9 et 10 décembre 1974), cette instance n’a cessé d’imprimer sa marque au processus d’« une union sans cesse plus étroite entre les peuples européens ».
Sans attendre du traité de Lisbonne – en faisant une institution européenne – l’habilitation à donner « à l’Union les impulsions nécessaires à son développement » et à en définir « les orientations et les priorités politiques générales », le Conseil européen apparaît comme étant à l’origine du sens pris par la construction européenne depuis cinquante ans. Toute adhésion résulte de l’expression de savolonté ; toute révision des traités trouve son origine dans ses conclusions, de Fontainebleau en 1984 à Bruxelles en 2007. Il est bien ce qu’il paraît être : le politique des politiques de l’Union.
Cet ouvrage, issu d’un projet collectif de recherche, a non seulement pour ambition d’identifier la dernière-née des institutions politiques de l’Union, mais aussi de dresser le panorama de ses actions dans les espaces de l’Union et d’analyser ses réactions en temps de crises. Ainsi se confirme l’un des fondements de l’Union, où rien ne se fait sans la communauté des États membres, mais bien avec.
À cet égard, cette publication est destinée à un large public portant un intérêt pour l’édification d’une Europe unie : universitaires, qu’ils soient juristes, économistes ou politistes ; praticiens et membres des institutions, organes et organismes ayant l’Europe en partage.
Cet ouvrage réunit les contributions de Sébastien Adalid, Frédéric Allemand, Géraldine Bachoué Pedrouzo, Elsa Bernard, Fabrice Bin, Didier Blanc, Marc Blanquet, Claude Blumann, Claire Bories, Idriss Miskine Buitchoho, Nóra Cseke, Romain Foucart, Diane Fromage, Clara Grudler, Laetitia Guilloud Colliat, Jean-Paul Jacqué, Francesco Martucci, Roïla Mavrouli, Stéphane Mouton, Adrien Pech, Sébastien Roland, Nicola Ruccia et Lucas Sutto.
Table des matières complète (PDF)
Avant-propos rédigé par Didier Blanc (PDF)
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