Doctorat
Guillaume LEGUEVAQUES soutiendra sa thèse "La sécurité juridique, Essai sur ses fonctions dans l'ordre juridique " dirigée par Moussa THIOYE (IEJUC)
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Guillaume LEGUEVAQUES soutiendra sa thèse "La sécurité juridique, Essai sur ses fonctions dans l'ordre juridique " dirigée par Moussa THIOYE (IEJUC)
le 14 décembre 2018
à 14h00
Arsenal
Salle des Thèses
La réception de l'ouvrage en droit de la construction.
Résumé:
La sécurité juridique ne cesse, depuis la création du droit, d’être une force de proposition. Qu’elle soit perçue comme un moyen ou, comme l’étude se propose de la voir, une fonction du droit, elle offre des solutions pour mettre fin à l’instabilité rencontrée par l’ordre juridique. Ce simple constat renferme pourtant un paradoxe. L’ordre juridique génère en effet naturellement de la sécurité juridique mais engendre également de l’insécurité juridique. Sa présence est pourtant une nécessité. Sans insécurité juridique, la règle de droit serait gravée dans le marbre. Les interprétations seraient résiduelles et excluraient de nombreux cas d’espèce ce qui priveraient l’ordre juridique d’une certaine harmonie sociale. En prenant en compte ces besoins, l’étude propose de percevoir la sécurité juridique comme une fonction du droit. Elle ne dépend alors plus de l’ordre juridique. Articulées autour de l’intelligence artificielle, quatre fonctions influencent à présent le droit. Pour cela, chacune d’elle identifie une source potentielle d’insécurité juridique et impose une régulation à travers l’usage de l’algorithme, l’utilisation des logiciels prédictifs et l’emploi de la justice prédictive. Si les bienfaits apparaissent, il faut parvenir à la bonne conjonction pour ne pas imposer une absolue sécurité juridique au risque de générer de l’insécurité juridique.
Mots-clés:
La sécurité juridique ne cesse, depuis la création du droit, d’être une force de proposition. Qu’elle soit perçue comme un moyen ou, comme l’étude se propose de la voir, une fonction du droit, elle offre des solutions pour mettre fin à l’instabilité rencontrée par l’ordre juridique. Ce simple constat renferme pourtant un paradoxe. L’ordre juridique génère en effet naturellement de la sécurité juridique mais engendre également de l’insécurité juridique. Sa présence est pourtant une nécessité. Sans insécurité juridique, la règle de droit serait gravée dans le marbre. Les interprétations seraient résiduelles et excluraient de nombreux cas d’espèce ce qui priveraient l’ordre juridique d’une certaine harmonie sociale. En prenant en compte ces besoins, l’étude propose de percevoir la sécurité juridique comme une fonction du droit. Elle ne dépend alors plus de l’ordre juridique. Articulées autour de l’intelligence artificielle, quatre fonctions influencent à présent le droit. Pour cela, chacune d’elle identifie une source potentielle d’insécurité juridique et impose une régulation à travers l’usage de l’algorithme, l’utilisation des logiciels prédictifs et l’emploi de la justice prédictive. Si les bienfaits apparaissent, il faut parvenir à la bonne conjonction pour ne pas imposer une absolue sécurité juridique au risque de générer de l’insécurité juridique.
Mots-clés:
Sécurité, Insécurité ,Ordre juridique, Théorie du droit, finalité du droit |
Composition du jury:
M. Moussa THIOYE |
Université Toulouse 1 Capitole |
Directeur de thèse |
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Mme SANDRINE CHASSAGNARD-PINET |
Université de Lille 2 |
Rapporteur |
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M. Marcel BAYLE |
Faculté de Droit et des Sciences Economiques de Limoges |
Rapporteur |
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M. Sébastien NEUVILLE |
Université Toulouse 1 Capitole |
Examinateur |