Paul Cazalbou qui a soutenu le 18 novembre 2014 sous la direction de Bertand de Lamy IRDEIC, sa thèse "Etude de la catégorie des infractions de conséquence", vient de se voir décerner le Trophée de droit pénal du Cercle K2
du 19 janvier 2017 au 20 avril 2017
Arsenal
Paul Cazalbou vient de se voir décerner le Trophée de droit pénal du Cercle K2, le 19 janvier 2017.
Sa thèse "Etude de la catégorie des infractions de conséquence", publiée à la bibliothèque de sciences criminelles (tome 63) des éditions LGDJ, avait déjà reçu le prix Merle de droit pénal de l'Académie de législation de Toulouse en 2015.
La catégorie des infractions de conséquence fait l'objet d'un regain d'intérêt à l'heure actuelle en raison des solutions jurisprudentielles divergentes adoptées à l'endroit de ses deux archétypes : recel de choses et blanchiment. Le régime de ces infractions se fissure ainsi à mesure que le blanchiment prend son essor et se voit appliquer un régime distinct de celui du recel de choses. La catégorie en vient alors à être présentée comme une « figure méconnue du droit pénal » dont l'existence même pourrait être remise en cause. L'étude proposée ici vise donc à établir les spécificités de nature et de régime des infractions de conséquence afin d'en dresser un tableau structuré. Cette démarche a permis d'établir l'inaptitude des infractions de conséquence à se distinguer nettement en tant que catégorie d'infractions. Il apparaît en effet difficile d'établir une différence fondamentale de régime entre ces infractions et le système de la complicité, dont elles sont historiquement issues. Il semble également discutable de les exclure de la notion criminologique de participation criminelle, dont elles ne forment, à bien y réfléchir, qu'une occurrence particulière. Si les infractions de conséquence ne peuvent alors être érigées en véritable catégorie d'infractions, leur étude n'est pour autant pas vaine. Elle permet d'établir que leur spécificité de nature et de régime procède de leur conditionnement par une autre infraction. Elles forment alors, au côté de la complicité, une des manifestations d'une catégorie tout à la fois plus large et plus pertinente – la catégorie des infractions conditionnées par une autre infraction – dont il est possible de proposer une théorie.
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