Doctorat
Thèse soutenue par Monsieur GOT Florent : "Essai sur la régulation du secteur financier à l'épreuve de la révolution numérique" dirigée par Monsieur Lucien RAPP
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Thèse soutenue par Monsieur GOT Florent : "Essai sur la régulation du secteur financier à l'épreuve de la révolution numérique" dirigée par Monsieur Lucien RAPP
le 7 décembre 2020
à 09h00
Manufacture des Tabacs
MQ 212
L’École Doctorale a le plaisir de vous annoncer que M. GOT Florent a soutenu publiquement ses travaux de thèse intitulés "Essai sur la régulation du secteur financier à l'épreuve de la révolution numérique", dirigés par Monsieur Lucien RAPP de l'IDETCOM.
Résumé :
En accélérant le processus de globalisation financière, la révolution numérique a profondément transformé la régulation du secteur financier, la rendant plus délicate, sinon plus difficile. Elle a notamment favorisé l’émergence de l’État-régulateur avant d’en faire apparaître les limites. les techniques de régulation sont en effet apparues inadaptées à la prolifération des flux financiers internationaux et leur portée très réduite face à l’apparition de conglomérats financiers transnationaux. De nouvelles formes de régulation sont alors apparues. Outre l’interrégulation qui permet une meilleure coordination des régulateurs compte tenu de l’interpénétration des secteurs financiers, l’on assiste surtout au développement de la régulation participative dans le secteur financier, qui procéde d’une démarche de corégulation. Vecteur d’internationalisation et de concentration, l’économie numérique élargit considérablement le champ de manoeuvre des entreprises du secteur financier, en même temps qu’elle renforce leur pouvoir économique. En raison de leur position éminente dans le fonctionnement de l’économie, accentuée par la crise des années 2007-2009 et la doctrine dite du « too big to fail », ces entreprises jouent alors un rôle grandissant dans le processus de régulation. Elles sont en effet associées à l’élaboration des normes, voire fonctionnellement impliquées dans la réalisation d’objectifs matériels. Les entreprises sont incitées à adopter une « démarche de régulation par la conformité » qui les conduit à internaliser les objectifs qui leur sont assignés, en adoptant des programmes de conformité utilisant des outils spécifiques. Ces dernières années, les entreprises du secteur financier présentent un autre atout pour la régulation : les données qu’elles collectent. Dans une économie marquée par le volume croissant des données. La masse des données collectées par les entreprises du secteur financier devient à ce point importante qu’elle offre des perspectives intéressantes de régulation pour le secteur financier.
Mots-clés : régulation, secteur financier, révolution numérique
Composition du jury :En accélérant le processus de globalisation financière, la révolution numérique a profondément transformé la régulation du secteur financier, la rendant plus délicate, sinon plus difficile. Elle a notamment favorisé l’émergence de l’État-régulateur avant d’en faire apparaître les limites. les techniques de régulation sont en effet apparues inadaptées à la prolifération des flux financiers internationaux et leur portée très réduite face à l’apparition de conglomérats financiers transnationaux. De nouvelles formes de régulation sont alors apparues. Outre l’interrégulation qui permet une meilleure coordination des régulateurs compte tenu de l’interpénétration des secteurs financiers, l’on assiste surtout au développement de la régulation participative dans le secteur financier, qui procéde d’une démarche de corégulation. Vecteur d’internationalisation et de concentration, l’économie numérique élargit considérablement le champ de manoeuvre des entreprises du secteur financier, en même temps qu’elle renforce leur pouvoir économique. En raison de leur position éminente dans le fonctionnement de l’économie, accentuée par la crise des années 2007-2009 et la doctrine dite du « too big to fail », ces entreprises jouent alors un rôle grandissant dans le processus de régulation. Elles sont en effet associées à l’élaboration des normes, voire fonctionnellement impliquées dans la réalisation d’objectifs matériels. Les entreprises sont incitées à adopter une « démarche de régulation par la conformité » qui les conduit à internaliser les objectifs qui leur sont assignés, en adoptant des programmes de conformité utilisant des outils spécifiques. Ces dernières années, les entreprises du secteur financier présentent un autre atout pour la régulation : les données qu’elles collectent. Dans une économie marquée par le volume croissant des données. La masse des données collectées par les entreprises du secteur financier devient à ce point importante qu’elle offre des perspectives intéressantes de régulation pour le secteur financier.
Mots-clés : régulation, secteur financier, révolution numérique
M. Lucien RAPP |
| Université Toulouse 1 Capitole |
| Directeur de thèse |
Mme Claudie BOITEAU |
| Université Paris-Dauphine |
| Rapporteur |
Mme Pascale IDOUX |
| Université de Montpellier |
| Rapporteur |
M. Grégory KALFLÈCHE |
| Université Toulouse 1 Capitole |
| Président |