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L’article 1er de l’Arrêté du 25 mai 2016 fixant le cadre national de la formation et les modalités conduisant à la délivrance du diplôme national de doctorat – sorte de vade-mecum du doctorat – précise que « la formation doctorale est une formation à et par la recherche et une expérience professionnelle de recherche. Elle conduit à la production de connaissances nouvelles ». Un peu plus loin, ce même texte ajoute que ladite formation « est organisée au sein des écoles doctorales sous la responsabilité des établissements accrédités ».
Ainsi, par la langue si précise et si concise des juristes que nous connaissons bien – serait-elle en l’occurrence un peu trop technocratique –, apparaissent toute la spécificité et tout l’enjeu d’un doctorat : former un chercheur par la recherche, par sa recherche, et par là même contribuer au fonds commun de la connaissance puisque, à l’issue de cette expérience, en sus de la consécration d’un chercheur, demeure un objet scientifique sans nul autre égal, la « thèse ». Cette œuvre qui, pour être initiatique, « de jeunesse », peinera en vérité à être dépassée par des chercheurs auxquels l’avenir réservera bien peu de temps pour se focaliser de la sorte sur ce qui mériterait pourtant d’être longuement et patiemment exploré ou approfondi. C’est dire l’or que représente le doctorat et, partant, le gisement que constituent les doctorants.
La mission – ambitieuse – de l’École Doctorale de Droit et Science Politique est alors d’offrir, en coopération étroite avec l’École de droit et en appui des universitaires habilités à diriger des recherches au sein de cette École et de l’Institut d’Études Politiques de Toulouse, un environnement propice à l’éclosion et à la réalisation – au sens d’accomplissement – des projets doctoraux de nos étudiants désireux de se lancer dans une telle aventure et suffisamment armés pour le faire (car, pour être belle, l’aventure de la thèse est longue et difficile).
Il s’agit, pour l’essentiel, d’assurer une formation pour les doctorants, utile tant à l’accomplissement de leur thèse qu’à la réussite de leur insertion professionnelle – qui ne se résume pas à rester à l’Université. À travers cela, il est aussi question de les aider à comprendre, faire aboutir, assumer et valoriser tous les aspects d’une formation doctorale. Le docteur en droit ou en science politique développe bien des qualités que d’autres n’ont pas ou pas autant ou pas encore : il sait chercher (et trouver !), analyser et synthétiser, être impartial ou convaincre, selon les besoins ; il a appris, aussi, à se connaître, ce qui représente un gage d’efficacité dans toute tâche, quelle qu’elle soit.
Le rôle de l’École Doctorale de Droit et Science Politique est facilité par le dynamisme des enseignants-chercheurs toulousains dont les recherches individuelles et collectives représentent, pour les doctorants, autant d’occasions d’enrichir et de mobiliser leurs connaissances.
Le cadre de l’intervention de l’École Doctorale figure donc dans l’arrêté du 25 mai 2016, ainsi que, le cas échéant, dans l’interprétation de ses dispositions par le directeur de l’École et son conseil. Pour autant, bien des questions sont liées au doctorat au-delà même de celle de son organisation. Il est par exemple impossible de réaliser une thèse sans financement adapté. Plusieurs possibilités existent, au-delà du contrat doctoral, mais encore faut-il les connaitre.
Aussi la vocation de ce site internet, et des très nombreuses informations qu’il contient – notamment différents guides élaborés et mis à jour par Thomas Declercq et son équipe –, est le même que celui de l’École : constituer un guichet unique pour les doctorants et pour leurs directeurs de thèse, comprenant toutes les informations utiles à l’entrée, l’avancée et l’achèvement d’un doctorat en droit et en science politique.
J’incite ainsi collègues et étudiants, non seulement, à consulter régulièrement ce site qui répond déjà à la plupart de leurs questions, mais aussi, à nous adresser toutes les informations utiles afin que nous puissions continuer à le faire vivre, voire à le rendre encore plus utile à tous.